Notre identité
Nos identités nous enferment. Elles nous collent des étiquettes qui dictent nos comportements, nos préférences, nos décisions. Contrôler la construction de l'identité c'est nous contrôler.
En focalisant la construction de l'identité sur des débats sans réel fondement, tels que l'identité par la race ou la sexualité, on fragilise la construction identitaire de la population.
En effet, l'identité se construit traditionnellement sur l'appartenance à sa famille, un milieu social, une ville / région / Etat et une religion.
Cette lente construction identitaire, développée tout au long de la vie, nous fige dans notre façon de voir le monde. Elle a certes justifié nombre de conflits meurtriers, mais elle a aussi permis une stabilité sociale qui a servi de support à la construction de notre civilisation.
Lorsqu'on bouleverse la construction identitaire, on s'attaque donc au fondement même de la société. Plus grave que cela, en ouvrant la question de la sexualité aux orientations les plus fantaisistes, en niant la réalité biologique et en abusant de l'exposition incontrôlée des jeunes aux médias, on crée une génération profondément perturbée, incapable de s'identifier à autre chose qu'à des concepts sexuels ou raciaux flous.
Non seulement ceci les expose individuellement à des abus graves, mais cela crée collectivement une situation critique :
- Une jeune génération psychologiquement fragile. Leur identité est construite sur des sables mouvants et ils s'en rendront compte tôt ou tard. Pour ceux qui auront subi des mutilations physiques, il n'y a d'autre perspective qu'une vie de souffrance.
- Une jeune génération élevée dans un mensonge collectif ; comment feront-ils la différence entre le vrai et le faux ?
- Et surtout, une jeune génération fondamentalement non identifiée, voire opposée à celle de ses parents et grands-parents, qui rejettera en bloc les apports de leur civilisation. Cette génération sera tellement sans repères qu'elle s'accrochera à tout que ce que le nouvel ordre mondial voudra bien lui donner : une partie de cette génération sera (est déjà !) le bras armé de la guerre contre les peuples.