L'identité numérique
Vue par le système
Le WEF a publié un beau graphique pour présenter les enjeux de l'identité numérique.
On y voit comment la mise en place de cette identité sera utilisée pour déployer la société de surveillance dans tous les domaines.
- Santé : contrôle de l'accès au soin (pour les non-vaccinés ?), surveillance des cerveaux, validation des soignants.
- Services financiers : ouverture de comptes, contrôle des transactions (êtes-vous autorisé à acheter ce steak ?).
- Alimentation : traçabilité absolue, c'est à dire contrôle absolu sur ce que nous aurons le droit de manger.
- Mobilité : contrôle des déplacements locaux et internationaux.
- Réponse humanitaire : présentez votre identité numérique pour recevoir notre aide humanitaire !
- Commerce : avez-vous le droit d'acheter ici ?
- Réseaux sociaux : fin du pseudonymat et de l'anonymat sur Internet ; vous ne pourrez poster que si vous êtes identifié.
- Services gouvernementaux : accès à tous les services fournis par l'état, vote sur les machines fournies par l'Etat.
- Télécommunications : chaque communication est associée à l'utilisateur à travers son identité numérique ; c'est le contrôle total des échanges numériques.
- Smart cities : la ville connectée se met à votre service... si elle vous y autorise.
C'est le côté obscur de l'identité numérique qui se dévoile ici, c'est à dire son utilisation dans le cadre d'un système centralisé au service des intérêts du système.
Une autre approche
Dans un système où le fonctionnement de la société est inscrit dans Le Code, l'identité numérique permet de garantir à chacun la possibilité d'exercer ses droits politiques (vote) et économiques (revenu universel).
Bien qu'elle soit indispensable pour accéder à ces services (pour des raisons évidentes : on ne peut pas laisser les citoyens voter 5 fois ou recevoir plusieurs fois le revenu universel), son utilisation au-delà de ces services essentiels reste une décision de l'utilisateur.
Tout d'abord, l'identité numérique est la propriété des individus ; ils contrôlent intégralement son utilisation et l'accès qui y est donné dans le cadre des différents services.
Ensuite, l'identité numérique officielle est entièrement optionnelle. Un individu peut choisir de ne pas réclamer d'identité officielle et utiliser à la place (lorsque c'est nécessaire) des identités pseudonymes ou anonymes. Certes, il sera alors privé du droit de vote et ne pourra percevoir le revenu universel, mais il pourra bénéficier d'une protection absolue de sa vie privée. Pour rappel, en France, la carte d'identité a été rendue obligatoire par le régime de Vichy...
D'autre part, l'identité numérique peut servir à protéger le débat public des influences en permettant de faire la différence entre les intervenants utilisant leur vraie identité de ceux utilisant une identité anonyme ou pseudonyme. Il sera ainsi beaucoup plus difficile aux entités privées ou étatiques de construire des armées de faux comptes portant tous le même discours...
Enfin, les règles d'utilisation de l'identité numérique sont votées et inscrites dans Le Code. Les citoyens décident donc des limites que les services doivent respecter en accédant à l'identité numérique.
La Démocratie Numérique s'appuie donc sur des identités numériques, mais chacun reste libre d'en faire l'usage qu'il souhaite, et d'utiliser autant d'identités qu'il le souhaite. Pour en savoir plus sur la manière dont la Démocratie Numérique implémente l'identité numérique, c'est par ici !