2022-11 - Déclaration du G20
La déclaration commune du G20 est un triste exemple de la mise en oeuvre du plan du système, ici en particulier dans l'utilisation de la peur de la pandémie pour la mise en place de politiques coordonnées et répressives. Si vous n'en lisez qu'un, lisez l'article 23 qui annonce la généralisation d'un passeport vaccinal international !
Article 19 : la menace pandémique est permanente (la peur) :
Alors même que la pandémie de COVID-19 n’est pas encore terminée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment déclaré la variole du singe comme une nouvelle urgence de santé publique de portée internationale, confirmant que les menaces pour la santé mondiale sont permanentes et que le G20 ainsi que, plus largement, la communauté internationale doivent travailler ensemble pour améliorer nos capacités collectives de prévention, de préparation et de riposte.
Article 20: une nouvelle instance mondiale principalement financée par les Etats-Unis pour coordonner la réponse aux pandémies :
Le groupe indépendant de haut niveau du G20 ainsi que l’OMS et la Banque mondiale ont évalué à 10 milliards de dollars des États-Unis le manque de financements annuel en matière de préparation et de riposte aux pandémies. Nous saluons la fourniture de ressources financières additionnelles pour aider à combler les manques de financement importants dans la mise en œuvre du RSI de 2005 et accroître les capacités en matière de préparation et de riposte aux pandémies, lancé par les présidence saoudienne et italienne du G20 et poursuivi par la présidence indonésienne du G20. À cet égard, nous saluons la création d’un nouveau Fonds d’intermédiation financière (FIF) pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, hébergé par la Banque mondiale. Il a pour objectif de combler les lacunes importantes en matière de financement pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies et de renforcer les capacités aux niveaux national, régional et international, de mobiliser des ressources additionnelles, d’attirer des investissements complémentaires et de favoriser une approche concertée et cohérente pour renforcer les capacités en matière de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies.
Article 21 : collaboration avec l'OMS pour élaborer une politique concertée entre les ministères de la Finance et de la Santé :
Nous continuerons à travailler étroitement avec l’OMS pour veiller à ce que le Groupe de travail contribue à l’architecture mondiale pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies en évitant les doubles emplois et la fragmentation du système mondial de gouvernance de la santé. Conformément à son mandat énoncé dans la déclaration des chefs d’État et de gouvernement du G20 de Rome, le Groupe de travail continuera à mettre en place des dispositifs de coordination entre les ministres des Finances et de la Santé, et partagera des bonnes pratiques et expériences résultant de travaux de concertation antérieurs entre ces deux secteurs, afin d’élaborer, en tant que de besoin, des réponses conjointes face aux pandémies.
Article 22 : pas de liberté dans les politiques de santé :
Nous reconnaissons que l’immunité collective face à la COVID-19 est un bien public mondial et nous poursuivrons nos efforts visant à garantir un accès rapide, équitable et universel à des vaccins, des traitements et des produits de diagnostic sûrs, de bonne qualité et efficaces. Prenant acte de l’adoption, lors de la douzième Conférence ministérielle de l’OMC, de la déclaration ministérielle sur la réponse de l’OMC à la pandémie de COVID-19 et la préparation aux pandémies futures et de la décision ministérielle sur l’Accord sur les ADPIC, nous notons que, dans les six mois suivant la date de cette décision ministérielle, les membres de l’OMC se prononceront sur l’élargissement de son champ d’application pour inclure la production et la fourniture de produits de diagnostic et de traitements de la COVID-19. Nous demeurons attachés à mettre en œuvre durablement et de manière multisectorielle l’approche «Une seule santé» et à améliorer la surveillance mondiale, notamment relative aux données génomiques, pour détecter les pathogènes et lessources de résistance aux antimicrobiens susceptibles de compromettre la santé humaine.
Article 23: vaccins, contrôles et certificats de vaccination :
Nous reconnaissons l’importance de normes techniques et de méthodes de vérification communes dans le cadre du Règlement sanitaire international de 2005 pour faciliter la continuité des déplacements internationaux, l’interopérabilité et la validité des solutions numériques comme analogiques, notamment les certificats de vaccination. Nous soutenons la poursuite du dialogue et de la coopération internationaux pour établir des réseaux sanitaires numériques mondiaux fiables dans le cadre de notre action visant à renforcer la prévention et la riposte face aux pandémies futures, dont le développement devrait s’appuyer sur la réussite des normes existantes et des certificats numériques de vaccination contre la COVID-19.
Article 24 : le contrôle d'internet :
Nous soulignons qu’il est important de contrer les campagnes de désinformation, les cybermenaces ainsi que les exactions commises en ligne, et de garantir la sûreté des infrastructures numériques.
Article 35 : le contrôle des cryptomonnaies :
Nous saluons les travaux en cours du CSF et des enceintes normatives internationales visant à garantir que l’écosystème des crypto-actifs, y compris les crypto-monnaies dites «stables», fasse l’objet d'une solide régulation et d’une surveillance, d’un suivi et d'un contrôle étroits pour réduire les possibles risques pour la stabilité financière.