7.2. Les briques de base

Idées

Les portefeuilles

On distingue plusieurs types de portefeuille, mais ils sont tous numériques et l'argent circule sous forme de cryptomonnaie. Ceci permet d'automatiser la collecte de l'impôt.

Le portefeuille courant particulier

C'est un compte en cryptomonnaie nationale, une simple adresse sur la blockchain. Il peut être ouvert par n'importe qui instantanément. Il n'y a pas de limite au nombre de comptes ou d'adresses dont peut disposer un particulier ; chacun peut être sa propre banque !

La nationalité permet l'ouverture d'un compte courant particulier unique lié à l'identité numérique de l'individu. C'est sur ce compte que sera versé le revenu universel, et ce compte permettra d'effectuer des transactions authentifiées lorsque c'est nécessaire.

Mais chacun peut librement ouvrir des comptes supplémentaires anonymes ou pseudonymes. Quel que soit le portefeuille, une option de confidentialité peut être activée sur chaque transaction pour l'anonymiser ; une taxe additionnelle de 1% sera alors appliquée, qui contribuera au financement de l'Etat.

Le compte particulier peut être utilisé pour effectuer des paiements auprès de comptes courants professionnels ou particuliers.

Le portefeuille courant professionnel

C'est un compte en cryptomonnaie nationale, une simple adresse sur la blockchain lui aussi. Il doit être ouvert au nom l'identité numérique de la société ou du professionnel.

Il émet et reçoit des paiements depuis tous les autres types de comptes. Le compte professionnel ne peut anonymiser ses transactions.

Le portefeuille courant professionnel est au cœur de la stratégie d'imposition automatique :

Le portefeuille de NFT

Les NFT sont des titres de propriété numérisés sur la blockchain. Les portefeuilles de NFT sont donc par définition nominatifs, pour les particuliers comme pour les entreprises. Rien n'empêche cependant un particulier de disposer de NFT liés à un compte anonyme ou pseudonyme.

La définition du type de NFT permet de gérer l'imposition automatique ; par exemple, les impôts sur la vente d'un bien immobilier ou la mise en place d'un impôt sur les plus-values pour l'achat / revente de certains types de biens.

Les blockchains

La blockchain nationale

Comme tout le code qui supporte le démocratie numérique, la blockchain de la monnaie nationale est un projet open source.

Son développement est coordonné par un service du ministère de l'Economie, dont la mission est de maintenir la blockchain au meilleur niveau de sécurité et de performance.

Les règles économiques de la blockchain nationale sont fixées par les citoyens lors des votations, et peuvent conduire à des mises à jour de la blockchain.

Si chacun est libre d'exécuter un nœud de la blockchain pour en faire un outil décentralisé, la version de code résultant du vote citoyen fait autorité.

La blockchain nationale doit :

La couche d'interopérabilité mondiale

Une blockchain intermédiaire permet la conversion de toutes les monnaies nationales entre elles, et vers la monnaie de réserve mondiale.

C'est un projet open source coordonné par le Bureau de l'Economie, au niveau international.
Programmable, son objectif principal est de fluidifier et de faciliter les échanges mondiaux.

Elle assure aussi que les transactions qui y passent n'échappent pas à l'impôt et implémentent les règles du commerce international voulues par les différents Etats.

La monnaie de réserve mondiale

C'est un projet open source qui fonctionne sur le même principe que les blockchains nationales.

En tant que réserve de valeur ultime (store of value), la sécurité de cette blockchain est son premier attribut.

Elle pourrait s'inspirer fortement du Bitcoin, en y apportant quelques modifications fondamentales :

Ses règles de fonctionnement restent beaucoup plus simples que les monnaies nationales, ce qui facilite sa sécurisation. Au moins au premier niveau de la blockchain, il n'y a :

Le minage de la monnaie de réserve mondiale est ouvert à tous mais est soumis à une licence émise par le bureau de l'économie. Il doit être le plus décentralisé possible. On peut ainsi limiter la capacité de minage d'une entité à 1% de la puissance de calcul mondiale, d'un Etat ou d'un fabricant de matériel à 10%, selon des seuils définis par votation internationale.

Pour en discuter

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