3.7. La science

En quelques centaines d'années l'Humanité a réalisé des progrès technologiques colossaux, et ce n'est que le début. Le risque déjà exposé est que ces merveilles technologiques dépassent notre capacité à les assimiler et à en faire un usage raisonnable.

Il ne s'agit cependant pas de ralentir le rythme (au contraire !), mais de mettre des limites claires au champ d'application du progrès technologique, le temps de faire progresser la réflexion sur l'éthique.

La mise en place de ces limites doit se faire dans les deux sens : encourager un usage positif du progrès scientifique et surveiller strictement les recherches potentiellement dangereuses.

La valorisation du progrès au service de l'Humanité

Un des effets pervers du système actuel est la confiscation des capacités de recherche pour les besoins privés ou militaires.

Mais ce n'est qu'un autre exemple de domaine ou la démocratie numérique va inverser les incitations : la recherche scientifique pure ou les projets de recherche au service de l'Humanité seront alors remis en avant.

Parmi les exemples de domaines où la connaissance doit progresser :

La surveillance des domaines dangereux

Il ne s'agit pas d'interrompre la recherche dans les domaines où un débat éthique approfondi n'a pas encore clairement établi d'approche, mais de la mettre sous surveillance citoyenne : recherche militaire, intelligence artificielle, manipulations génétiques, transhumanisme.

Ces domaines parmi d'autres offrent un potentiel phénoménal de progrès scientifique et pour cette raison, il n'y a aucune raison d'arrêter les recherches. En revanche, elles présentent aussi une menace pour l'Humanité et ne peuvent donc être menées sans une surveillance stricte et transparente.

La aussi donc, transparence, auditabilité, publicité des travaux et débat public sont essentiels.

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