2.4. La structure du système

Nous tournons depuis le début autour de la notion de système. Nous avons identifié ses caractéristiques, établi la complexité de la situation internationale et vu son plan d'action. Il est maintenant temps de lui donner une forme concrète : le système, c'est l'intégration entre les organisations internationales, les états et les oligopoles. Voyons cela en détail.

Et encore un fois, il n'est pas ici question de complot organisé ou d'un obscur cabinet qui tire les ficelles dans l'ombre ; simplement d'individus et d'organisations qui défendent leur position en haut de la pyramide et cherchent à la renforcer !

Les organisations internationales

Ce sont les premières ébauches de gouvernement mondial, version occidentale. Elles œuvrent publiquement à la mise en place d'une société mondialisée. Même si elles sont souvent sous contrôle occidental, elles sont le théâtre des jeux d'influence des grands blocs.

Elles sont nombreuses, mais le WEF, le WHO et les institutions européennes sont particulièrement intéressantes dans le contexte de notre étude. Ces organisations sont en effet de parfaits exemples d'institutions visant à réduire la souveraineté des états pour les diriger à distance, via des organisations non démocratiques.

World Economic Forum

Fondé par Klaus Schwab en 1971, le WEF met en relation les dirigeants des plus grandes entreprises mondiales, les hommes politiques et les journalistes.

Initié comme une sorte de club économique, le WEF a évolué vers une organisation qui supporte diverses initiatives soutenant son projet d'évolution du capitalisme vers le "stakeholder capitalism". Présenté comme une façon d'inscrire les actions des multinationales dans la durée suivant des critères ESG stricts, le "stakeholder capitalism" vise surtout à sécuriser la position des géants en empêchant l'émergence d'une concurrence que permettrait un système plus libre.

Le WEF présente une vision sombre et catastrophiste du futur pour justifier des politiques de surveillance et de contrôle telles que les 15 minutes cities ou l'identité numérique. Présenté derrière une belle vitrine environnementale et inclusive, cette vision du futur dévoile surtout sa peur des mouvements sociaux que vont accompagner la disparition de la classe moyenne au profit des super-riches.

Le WEF sert également de centre de formation pour les futurs leaders politiques et économiques et vise, selon les propres mots de son leader, "l'infiltration des cabinets" (vidéo de 2017). La statégie est couronnée de succès...
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Voir ici également la liste de tous les Young Leaders jusqu'en 2019.

Encore très occidental (peut-être bâti sur l'incapacité de l'ONU à avancer de façon homogène, étant donné la présence de tous les grands blocs), le WEF ne cache cependant pas son admiration pour le modèle chinois.

Exemple parfait d'intégration entre politique, médias et économie, le WEF pousse son projet de Great Reset, où les pouvoirs nationaux seront progressivement confiés à des blocs régionaux et des institutions internationales peu démocratiques, avec une participation active des grandes entreprises. Comme toujours, il s'agit pour le système de pérenniser son pouvoir tout en se protégeant de la population.

Absolument illégitime démocratiquement, le WEF influence fortement la politique occidentale et internationale, sans considération pour les intérêts des peuples. Ce n'est qu'en rendant sa souveraineté au peuple que ce genre d'institution pourra être neutralisée.

World Health Order

Autre exemple d'institution illégitime qui cherche à influencer les politiques nationales, le WHO. En tant qu'agence de l'ONU, le WHO dispose d'un périmètre d'influence mondial.

De plus en plus financé par des intérêts privés, le WHO a montré son niveau effarant de corruption en s'appuyant sur des études manifestement bidon pour interdire la recherche sur l'hydroxychloroquine au début de la crise du COVID. Cet avis a été rapidement suivi dans de nombreux pays pour justifier l'interdiction du traitement, position qui n'a pas évolué après le retrait des études.

L'institution a ainsi systématiquement évité d'étudier ou de recommander toutes les possibilités de traitement pour ne mettre en avant que la vaccination de masse et les certificats de vaccination qui l'accompagnent. C'est seulement à partir de février 2022 que le WHO pré-qualifie un traitement (l'anticorps monoclonal tocilizumab), évidemment hors de prix, alors que de simples compléments en vitamine D sont efficaces, et que cette information était connue dès 2020.

Ce choix délibéré d'ignorer les traitements pour pousser la vaccination et les certificats de vaccination reflète bien la participation du WHO à la stratégie générale qui vise à utiliser toutes les opportunités pour développer les outils de surveillance et de contrôle. Il ne s'agissait pas de traiter le COVID mais de déployer les différents "pass", qui vont désormais être institutionnalisés alors que la menace a disparu.

Le WHO cherche en parallèle à renforcer son pouvoir en élargissant son influence sur les états membres à travers un nouveau traité qui lui permettrait d'intervenir directement sur les politiques nationales en réponse à une crise sanitaire. Et comme le WHO se donne en même temps le pouvoir de décider des crises sanitaires (ex de qualification abusive : le "monkeypox"), cela lui donne un pouvoir permanent sur tous les états membres !

Le WHO est donc une agence de l'ONU financée en partie par des intérêts privés, qui cherche à définir les politiques de santé publiques sans tenir compte de l'avis des populations. Il s'agit purement et simplement d'un transfert de souveraineté, et c'est autant de pouvoir qui échappe complètement aux mains des populations.

Institutions européennes

Les institutions européennes sont un autre exemple du transfert de souveraineté vers des institutions non élues.

Certes, le parlement a le pouvoir de voter les lois. Cependant :

Une fois les lois votées, les Etats membres sont tenus de les transposer dans le droit national, faute de quoi ils sont poursuivis par la Cour de justice de l'UE.

Les institutions européennes sont donc un autre exemple du transfert du pouvoir entre des Etats souverains et une organisation technocratique et peu représentative.

Les oligopoles

Les grandes entreprises assurent l'emprise du système sur l'économie. Dans tous les secteurs, des géants cherchent à contrôler leurs marchés et collaborent avec les institutions politiques pour défendre leurs intérêts.

Les banques et banques centrales

A développer...
Sauvetage des banques lors du crash de 2008.
Appliquent les règles de contrôle des transactions et collaborent avec les états pour bloquer les comptes.
Poussent pour la disparition de l'argent liquide.
En compétition entre elles, mais sans jamais remettre en cause les règles du jeu.

Les GAFA

A développer...
Composants essentiels et très bien coordonnés du système.
Agissent sous contrôle direct des agences gouvernementales US (Twitter files).
Contrôlent les plateformes, les contenants, et donc par définition les contenus.
Contrôlent l'accès à l'information (via les moteurs de recherche par exemple), à leur propre initiative ou celle des états.
Collectent les données individuelles, tracent les actions, connaissent leurs utilisateurs.

Big Pharma et l'agroalimentaire

L'industrie alimentaire et l'industrie pharmaceutique sont l'exemple parfait du cercle vicieux que permet notre système actuel.

L'industrie alimentaire est hyper-concentrée :
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Ces quelques grandes marques qui contrôlent l'essentiel de la production alimentaire n'ont qu'un seul but : maximiser leurs profits. Une fois le marché acquis, leur seule solution pour croître est de nous faire manger plus ! Et donc, de pousser des produits addictifs, gras, sucrés, hyper transformés... Il n'y a pas de complot, juste la recherche du profit !

Résultat, une population obèse, diabétique, malade de malbouffe et de surbouffe, qui va chercher des solutions chez Big Pharma. Et ils seront bien accueillis !

Big Pharma répond avec des traitements coûteux et inutiles par définition. Là aussi, l'intérêt de ce secteur d'activité n'est pas d'avoir une population en bonne santé, mais une population constamment malade. Il ne s'agit donc pas de traiter les problèmes à la source mais de vendre des substances plus ou moins nocives qui vont permettre aux victimes de poursuivre leur régime fatal.

Et dans l'idéal, si on pouvait rendre obligatoire quelques injections annuelles pour ceux qui ont réussi à rester en bonne santé, ça permettrait tout de même d'améliorer les fins d'années, et peut-être même de leur passer en douce quelques maladies... Là aussi, pas besoin de complot ; les entreprises pharmaceutiques ne recherchent que leur intérêt et leurs profits. Que feriez-vous à leur place ?

Les médias

A développer..
Font passer les messages globalistes, répandent la pensée unique et ridiculisent, méprisent et censurent les idées alternatives.
Sont concentrés entre les mains d'un petit groupe de personnes, souvent industriels / entrepreneurs proches du pouvoir ; le conflit d'intérêt est évident.
Oligopole protégé des réseaux sociaux, en contrepartie de son respect du discours du système.

Les fonds d'investissement

A développer...
On sous-estime leur taille et leur importance.
Ils font le lien entre les composants économiques du système et les organisations internationales.
Leur capacité d'investissement leur permet d'être au conseil d'administration de tous les grands groupes économiques, financiers et industriels.
Ils peuvent ainsi influencer globalement l'économie.

Les états

Les grands perdants du système

Dans la mesure où un accident électoral est encore possible, ils sont le point de défaillance possible du système. Il est donc important de les dépouiller progressivement de tout pouvoir.

Comme nous l'avons vu, la souveraineté nationale est ainsi progressivement transférée vers des institutions internationales non élues, représentatives uniquement des intérêts du système.

En parallèle, le système fait son maximum pour mettre au pouvoir des représentants alignés, et il ne faut pas sous-estimer les possibilités d'influence électorale; si une petite organisation privée en Israël prétend avoir influencé avec succès 27 élections sur 33, imaginez le pouvoir des services secrets occidentaux !

Nous avons donc des "élus" très majoritairement alignés avec la politique du système, qui accompagnent la perte de souveraineté nationale avec enthousiasme, sachant leur avenir personnel garanti par cette trahison.

L'intégration entre ces institutions

Cette méta-organisation, ce système, se distingue par son discours parfaitement aligné et son projet qui, sous prétexte de création d'emploi, de sécurité ou d'écologie, ne vise qu'à renforcer son pouvoir.

Des liens capitalistiques unissent ces organisations entre elles ; elles sont possédées par les mêmes actionnaires, se financent les unes les autres et se protègent. Les personnels dirigeants transitent constamment de l'une à l'autre, passant du politique, à l'économie puis aux médias, renforçant ainsi la connivence et l'intégration du système. Voir ici par exemple comment l'essentiel des cadres dirigeants dans le monde sortent des mêmes 20 organisations.

C'est cela le système ! Des individus qui font carrière au sein d'organisations devenues tellement immenses et détachées des individus qu'elles sont devenues avides de pouvoir et de richesse, et prêtes à tout pour continuer à accroître leur influence.

L'exemple de la crise du COVID

La crise du COVID nous donne le parfait exemple du système en action.

Exemple typique de la collusion:
https://twitter.com/kanekoathegreat/status/1612589391607922688
Scott Gottlieb, un médecin membre du board de Pfizer et ancien membre de la FDA (chargée de réguler Pfizer), était activement impliqué dans la censure du contenu sur Twitter (plus de détails dans les Twitter files). Mais il n'est pas tout seul :
Conflits d'intérets Covid.png

En France, la famille Fabius, avec le père à la tête du Conseil Constitutionnel et le fils chez McKinsey France, qui a guidé le gouvernement dans la réponse à la pandémie, fournissent un bon exemple du même ordre.

En Angleterre, le fond d'investissement de Rishi Sunak (Theleme) a investi 377 millions de livres dans Moderna en 2013, et le gouvernement UK a commandé 5 millions de doses dès les premiers retours positifs d'essais cliniques. source

Mais où est le service de la population dans tout ça ?

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