2.1. Prendre conscience du système

Pour prendre conscience du système et reprendre le contrôle sur les mots, nous allons le définir par ses caractéristiques les plus significatives. Lorsque nous les aurons identifiées, nous verrons les contours du système se dessiner.

La collecte de données

Sous prétexte d'améliorer la qualité des services numériques, le système collecte nos données et trace nos vies privées, physiques ou numériques. Ces informations sont stockées dans des systèmes centralisés, croisées entre services et revendues au plus offrant. Le système connaît ainsi nos centres d'intérêts, nos amis, nos préférences politiques.

Ces données peuvent ensuite être utilisées contre nous, pour nous enfermer dans des prisons virtuelles qui jouent de nos faiblesses, version moderne de "du pain et des jeux", ou bien pour nous identifier, nous surveiller et tracer de potentiels "déviants".

-> Une organisation qui vit de la collecte de nos données ou l'encourage participe donc au système : Facebook, Google, Apple, les Etats...

Apagogie : ces organisations collectent et échangent nos données personnelles pour mieux nous servir. Elles conservent ces informations pour notre seul bénéfice, avec une garantie absolue de sécurité et de confidentialité, et n'en tirent aucun profit.

La prise de contrôle des corps

Sous prétexte de protection de notre santé, le système prend le contrôle de nos corps : malbouffe, suralimentation, traitements médicaux imposés sans consentement... Si le système voulait vraiment une population en bonne santé, laisserait-il l'obésité et le diabète exploser ? L'industrie produire des aliments de plus en plus transformés ? Des traitements médicaux expérimentaux être injectés en masse ?

En perdant la souveraineté de notre propre corps nous devenons les jouets du système. Où est la limite, une fois dépassée la ligne rouge de notre intégrité physique ?

-> Une organisation qui porte atteinte à notre intégrité physique en nous encourageant à un mode de vie néfaste ou en nous imposant des traitements médicaux participe au système : l'industrie agro-alimentaire, Big Pharma, les Etats complices...

Apagogie : ces organisations font leur maximum pour que la population soit dans un état de forme optimal. Elles produisent des aliments sains et encouragent une politique de santé publique orientée vers la prévention et l'éducation. Elles permettent aux médecins d'exercer librement et aux patients de disposer de leur corps.

Le contrôle permanent et systématique

Sous prétexte de santé publique, la crise du COVID a institutionnalisé le contrôle permanent et la sanction systématique, contrôlant l'accès à tous les lieux publics, déconnectant les objecteurs de la société, allant jusqu'à les exclure de leur travail.

Si les contrôles COVID ont été temporairement allégés, aucun dispositif n'a été suspendu. Le système travaille au contraire à les pérenniser et en étendre la portée ; des versions renforcées et plus matures seront redéployées à la prochaine urgence ! Comme toujours, les mesures mises en place à l'occasion d'une crise sont pérennisées et finalement inscrite dans le quotidien.

-> Une organisation qui pousse au contrôle permanent des identités, du statut sanitaire ou de "l'empreinte carbone", participe au système : Big Pharma, les états, les entreprises de sécurité numérique...

Apagogie : ces organisations nous placent sous surveillance pour notre bien, pour nous protéger de menaces sérieuses qui justifient l'atteinte à nos libertés. Les sanctions qui visent les individus récalcitrants sont méritées car elles punissent justement ceux qui mettent la société en danger.

Le contrôle des transactions financières

Sous prétexte de sécurité et de fiscalité, le système veut contrôler toutes les transactions financières. Et comme nous l'avons vu récemment au Canada, ce contrôle sur le système financier permet déjà de déconnecter financièrement des opposants.

Mais pendant que les transactions dérisoires des particuliers subissent un contrôle strict, les organisations du système font impunément circuler des milliards par les paradis fiscaux et échappent largement à l'impôt.

Prochaine étape, la mise en place des CBDC - CCDC, qui permettra d'aller infiniment plus loin dans le contrôle de nos transactions... Et la restriction de nos libertés.

-> Une organisation qui contrôle la monnaie, les transactions et les modes de paiement participe au système : les banques centrales, les banques, les états...

Apagogie : ces organisations sont obligées de renforcer le contrôle de tous les paiements à cause des fraudes à l'assurance chômage ou à l'assurance maladie. Il est injuste que ces fraudeurs profitent de nos impôts ! De plus, cela permet de lutter efficacement contre les délinquants et le blanchiment d'argent sale. Enfin, j'ai confiance dans ces organisations pour ne pas profiter de leur double statut de contrôleur et de contrôlé.

La centralisation

Sous prétexte de gouvernance et de démocratie (!), le système encourage la mise en oeuvre de structures très verticales, beaucoup plus faciles à contrôler que des structures décentralisées.

Ainsi la position inexpugnable des géants du numériques, manifestement en situation d'oligopole mais profitant de la bénédiction du système aussi longtemps qu'ils participent activement au contrôle de l'information.

Il en est de même avec la monnaie, la santé, l'économie... Le système encourage l'émergence de géants qui permettent une action coordonnée et simultanée à tous les niveaux du système.

Cette centralisation extrême permet de déployer un plan global de transformation de la société, sans demander l'avis des principaux concernés !

-> Une organisation qui cherche à renforcer la centralisation des organes de gouvernance mondiaux participe au système : GAFA, organisations internationales, grandes entreprises...

Apagogie : il est normal que nous ayons un système très centralisé où les décisions sont prises par un tout petit groupe de personnes au sommet de la pyramide. De là où elles sont, elles ont forcément une meilleure vue ! De plus, le monde est devenu très complexe et un peu effrayant ; nous ne sommes sans doute pas capables de prendre les bonnes décisions.

Le contrôle de l'information

Sous prétexte de sécurité et de démocratie, le système veut à tout prix contrôler l'information. C'est lui qui doit raconter l'histoire. Il censure toutes les opinions dissidentes, sauf celles qui lui rendent service.

S'il ne fallait qu'un argument pour convaincre qui que ce soit de l'existence d'un système de contrôle organisé de l'information en Occident, ce serait la synchronisation avec laquelle toutes les plateformes internet portent les mêmes actualités, le même discours, et appliquent les mêmes règles de censure.

L'exemple de la crise sanitaire du Covid ou du conflit ukrainien sont à ce titre édifiants !

-> Une organisation qui participe au discours officiel et censure les opinions divergentes participe au système : les GAFA, les médias traditionnels, les états...

Apagogie : il n'y a pas de contrôle de l'information et les médias nous présentent un reflet plutôt juste de la réalité ; la preuve, c'est justement qu'ils disent tous la même chose en même temps ! C'est donc que c'est vrai !

Le contrôle de la langue

Sous prétexte de respect des minorités et des sensibilités ou pour couvrir ses mensonges, le système transforme l'utilisation de la langue et nous empêche de penser les problèmes.

Les mots sont utilisés à contresens en permanence : on justifie la censure au nom de la liberté d'expression, on défend la démocratie en supprimant des libertés élémentaires, on défend la liberté en instaurant le contrôle permanent...

-> Une organisation qui utilise volontairement le vocabulaire proposé par le système et l'intègre dans son mode de fonctionnement participe au système : états, médias, entreprises...

Apagogie : il est normal que la langue évolue avec la société. De plus, certains mots peuvent être interprétés de façon offensante et il est important d'éviter toute discrimination. L'utilisation d'euphémismes ou de contre-sens montre que notre société évolue dans le bon sens !

Le mouvement woke

Sous prétexte de tolérance et d'ouverture d'esprit, le système nous individualise, nous déshumanise et nous désoriente.

Le mouvement woke est rapidement devenu le fer de lance de ce combat : il nous isole, brise les liens intergénérationnels et nous fait douter de la réalité.

C'est un jeu dangereux pour le système ; d'un côté le wokisme permet de produire en masse une génération aisément manipulable, mais de l'autre il remet en cause ce qui a fait la performance et la stabilité de l'Occident depuis la révolution industrielle : le mérite. Il faut donc croire que cela n'effraie pas nos dirigeants...

-> Une organisation qui diffuse les idées "woke", propage des contre-vérités biologiques évidentes, communautarise et segmente la société, participe au système : les médias, les plateformes de streaming, les entreprises, les états...

Apagogie : la suprématie de l'homme blanc a assez duré ! Cette petite caste qui s'est partagé le pouvoir au détriment de toutes les minorités doit payer, et il est bien normal d'exiger des réparations pour les dommages causés, ainsi que d'inverser complètement le système de valeur qu'il a mis en place. Mon identité est plus importante que ma compétence et je veux être reconnu par celle-ci avant toute autre chose. Elle me donne des droits !

La peur

Sous prétexte de protection et de sécurité, le système construit et alimente une peur permanente. Ceci justifie la mise en place d'une politique de censure, de répression et la suppression des libertés individuelles.

Ces dernières années la machine à fabriquer la peur a tourné à plein régime : terrorisme, Covid, Russie, réchauffement climatique... Nous ne disons pas que ces menaces ne sont pas sérieuses (cela mériterait justement une vraie discussion), mais qu'elles sont utilisées pour mettre en place des mesures liberticides, disproportionnées avec la menace, sans débat démocratique, renforçant ainsi l'emprise du système.

-> Une organisation qui participe à la création et l'entretien de la peur participe au système : médias, états, organisations internationales...

Apagogie : la peur est réelle car la menace est réelle ! Ces organisations ont raison de nous alerter ; nous devons prendre conscience de ces menaces imminentes et accepter des mesures radicales.

Le système s'attaque à notre liberté

Au fond, s'il devait y avoir un trait commun, une caractéristique sous-jacente à tous ces éléments, ce serait l'assaut permanent contre nos libertés.

Il s'agit de la mise en place d'une société totalitaire, sous prétexte d'assurer notre bien-être et notre sécurité. Le système accumule les mesures répressives, dans le monde réel ou numérique. Les hommes libres, que ce soit en pensées ou en actes, sont dangereux et doivent être identifiés puis réduits au silence. Est-il raisonnablement possible de penser que tout ceci est pour notre bien ?

Cette guerre pour le contrôle d'internet, c'est une guerre contre la liberté, c'est une guerre contre les peuples !

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